Le jardin-collection est de nouveau ouvert au public du lundi au vendredi !
L’équipe administrative du FRAC RÉUNION vous reçoit sur rendez-vous uniquement.
Merci !
Pavillon Martin, jardins du FRAC
7 avril au 19 mai 2019
mercredi, jeudi, samedi et dimanche de 14h à 18h
groupes et scolaires, sur réservation jeudi et vendredi toute la journée
samedi 6 avril à 18h
L’exposition TERRA INCOGNITA* est un concept d’exploration mêlant l’art et le territoire ; des œuvres et un quartier, le dedans et le dehors, des hommes et leur histoire. Ce projet curatorial s’implante pour sa première édition dans l’ancien quartier ouvrier de Stella, pour investir à la fois la rue, les jardins du Fond Régional d’Art Contemporain, le Pavillon Martin et son esplanade. Si certaines installations in-situ invitent au voyage de l’œil d’autres stimulent notre imaginaire ; regarder à travers… voir loin… mesurer et prendre la mesure… se repérer ou se perdre…
Sculptures, photographies, vidéos et sons s’imposent dans le paysage, ouvrant une brèche sur d’autres dimensions. Effleurant nos sens, les œuvres sont à envisager comme des passages entre deux territoires superposés ou deux états. Les artistes s’emparent de la réalité pour la déconstruire et nous re-proposer une vision décalée, ils abordent la question du voyage et du déplacement, de la fragilité du monde, sa représentation et la place de l’individu. Sans cesse à repousser les frontières et les limites, ces créateurs-explorateurs posent un regard critique et poétique sur le monde.
*Une terra incognita (du latin signifiant « terre inconnue ») est un territoire qui n’a pas encore été exploré par l’Homme, ou par les explorateurs, voyageurs et marchands européens. Les anciens chroniqueurs mentionnent souvent aussi des arva vacua.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Terra_incognita
Une citation qui est un peu une référence pour nous….
« La carte n’est pas seulement un instrument pour s’orienter, apprendre ou conquérir le réel, elle est aussi un objet qui change nos modes de voir et de penser le monde. Lorsque la carte n’est pas encore tracée, alors tout est possible. Elle est à ce moment-là un espace vide, un espace blanc. Le vide […] est constructif de notre vision des choses et une carte qui ne montre rien en son centre renvoie à ses limites comme un point de paysage renvoie à l’horizon qui l’entoure et le déborde. »
Gilles Tiberghien, Finis Terrae, Bayard, « Le rayon des curiosités », Paris, 2007, p. 11